[ LISTEN! UA X RR! K^^ ] ~fiction en cours~

Uruha- NANI?? MOI?... ET... AOI??
Ce dernier, Reita et Ruki étaient à l'autre bout du local de répétition à boire un café, et n'avaient pas entendu ce que le guitariste venait de dire, le chuchottant à grand peine, même s'il avait voulu le hurler.
Kai- ba oui, c'est évident!^^ c'est comme Reita et Ruki qui n'arrêtent pas de se taquiner!... ça crève les yeux!
Uruha essaya de reprendre ses esprits; c'est vrai que le brun ne lui avait pas été jusque là indifférent, et ce n'était que récemment qu'il avait enfin eu la force de l'accepter. Mais le fait que Kai s'en soit aperçu le bloqua de nouveau. Le guitariste en question jetta un rapide coup d'oeil vers eux; ou plus précisément vers Uruha.
Kai- tu vois^^ et puis j'ai beau être tout le temps derrière ma batterie, y'a un moment que j'ai remarqué, pendant la dernière tournée^^
Uruha- ah... et c'est?
Kai- Regrets, solo... tu te r'appelles pas? Ça en disait long sur vos sentiments quand vous vous êtes regardés... et quand t'as baissé la tête, lui il l'a relevée vers toi^^ chui sur qu'il aurait fait plus si l'public avait pas été là^^

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Cette révélation résonna encore dans la tête du guitariste quand, quelques jours plus tard, il s'adossa au mur du couloir menant au local de répétition pour réfléchir. Perdu dans ses pensées, il n'entendi pas le batteur arriver, et fut prit au dépourvu quand celui-ci se colla à lui et l'embrassa. Aoi ouvri alors sans bruit la porte du local et resta tétanisé davant ce qu'il voyait : l'homme qu'il aimait se faire embrasser par un autre. Uruha repoussa violemment Kai qui souriait, et mis sa main en revers sur sa bouche :
Uruha- n... NON!... c'est Aoi que j'aime!... tu le sais!... pourquoi...?
Sans qu'il cherche à les retenir, des larmes s'étaient mises à couler.
Kai- t'inquiète pas! Tout ce que je voulais c'était te faire prendre conscience que ce que j't'ai dit l'autre jour est vrai^^
Uruha- ... me refais plus jamais une peur pareille!
Kai- sans problème! Bon ben... j'vous laisse^^
Uruha- ... hein quoi?
Le batteur se contenta de sourir, puis entra dans le local. Le suivant du regard d'un air incompréhensif, Uruha s'aperçu alors qu'Aoi avait tout vu, et tout entendu. Ce dernier s'avança doucement et se planta devant le plus jeune, à présent rouge pivoine; il savait qu'il l'aimait.
Aoi- Uruchan...
Uruha- Aoi-chan...
Malgré leur gène, ils se mirent à rire; ils avaient parlé en même temps. Aoi plaça cependant un doigt sur les lèvres d'Uruha.
Aoi- de... ça fait combien de temps?
Uruha- ... un an.
Aoi * petit rire *- j'te bat!... ça fait deux ans...
Il profita alors de l'étonnement de son compagnon pour déposer un doux baiser sur ses lèvres. Se retirant doucement, il essuya les dernières traces de larmes du guitariste.
Uruha- je... chui en train de rêver là, non?
Aoi sourit et, comme pour lui prouver le contraire, l'embrassa à pleine bouche en se collant à lui, et en faisant glisser sa jambe entre les siennes.
Aoi- absolument pas! Mais si c'était le cas, c'est un très beau rêve, alors^^
Uruha- Aoi?
Aoi- hai?
Uruha- aishiteru...
Il avança sa tête pour le prier de reprendre le baiser; ce que fit tout de suite le brun. Une tappe sur son épaule le fit cependant arrêter :
Ruki- c'est bien beau, les mecs, chui content pour vous, mais oubliez pas qu'on a du boulot, hein?^^
Reita, qui passait alors dans le couloir, le frappa sur la tête, tout en marchant.
Reita- laisse-les, va, ils ont bien l'droit!
Rougissant violemment, le chanteur mit la main sur sa tête et entra dans le local, rejoingnant Kai et Reita, et suivit par les deux guitaristes.


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Uruha- Aoi, dis, j'ai perdu le coup d'main... tu viens m'aider?
Chacun répétant d'abord dans son coin, ce dernier n'eut aucun mal à attirer son aîné sans capter l'attention des trois autres. Avec un sourir, Aoi se planta derrière lui, et passa ses bras autour de lui pour placer ses mains sur sa guitare.
Aoi- tes doigts là... comme ça... tu vois?
Mais sentant le poids de l'instrument se répartir dans ses bras, il comprit que le plus jeune l'avait laché, et qu'un doux piège se refermait sur lui. En effet, l'obligeant à tenir sa guitare et donc l'emêchant de faire quoi que ce soit, Uruha se retourna, attrapa le visage d'Aoi et l'embrassa, oubliant momentanément la présence des autres. Mais n'entendant plus aucun bruit, il relacha sa prise et se retourna; les autres les regardaient. Kai s'approcha et chuchotta :
- euh, sincèrement, ça m'fait trop plaisir d'vous voir comme ça, mais eux ça les met mal à l'aise, et 'faut vraiment qu'on bosse^^"
Uruha- oui, mais c'est bon, Aoi m'a bien expliqué, on peut travailler!^^
Celui-ci lui lança un regard plein de malice, puis retourna auprès de sa guitare.
Les vraies répétitions pouvaient commenser.


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Ruki- bon, c'est déjà un miracle si j'tiens encore debout, alors on va s'arrêter et j'vais rentrer avant que j'mécroule!
L'horloge affichait deux heures du matin, et tous se demandaient comment ils avaient fait pour tenir jusque là.
Aoi étant venu avec Reita et Ruki, il n'avait pas de voiture pour rentrer chez lui. Aucun problème ne se posa : Uruha allait le raccompagner, s'il ne gardait pas chez lui; ce que le brun espérait. Aussi, il fut surpri quant le plus jeune s'engagea réelement sur la route qui menait à son appartement. Qu'a cela ne tienne, c'était lui qui allait lui proposer de rester.


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Après un long baiser sous les lampadaires de l'immeuble, Uruha fit mine de s'en aller. Aoi le rattrapa par la main :
- eh, Uruha?
Uruha- ...hai?
Aoi- tu veux pas rester?
Uruha * rouge! Se pendant à son cou *- si, je veux!^^
Main dans la main, ils montèrent dans l'appartement du brun. Soudainement intimidé, Uruha entra dans le salon en inspectant les lieux, et s'assit dans un fauteuil.
Aoi- euh... t'es pas fatigué?
Uruha- si, carément!
Aoi- ... tu veux pas dormir?
Comprenant où le guitariste voulait en venir, Uruha se leva d'un bond et lui sauta dans les bras :
- si, mais seulement si c'est avec toi!
Aoi- qu'est-ce que tu croyais!
Le plus jeune passa ses bras autour de son cou, et entoura ses hanches de ses jambes; ils s'embrassèrent. Ils progressèrent ainsi jusque dans la chambre. Aoi posa doucement Uruha sur le lit et l'allongea, restant sur lui, prisonnier de l'étreinte de ses jambes; et toujours en l'embrassant. Lentement, il releva son t-shirt, effleurant son torse déjà brûlant, et le parsemant de baisers. De ses jambes, Uruha le pressa encore plus contre lui, et le brun put sentir l'envie du plus jeune, une partie précise de leur anatomie entrant en contact. Ne le faisant pas attendre plus longtemps, il défit rapidement le pantalon de son compagnon, puis descendit sa tête pour satisfaire son désir. Uruha laissa échapper de longs râles de libération, et mêla ses doigts dans les longues mêches brunes du second guitariste.

Uruha- c'est marrant, mais... on était pas sensé dormir?
Aoi * revenant à sa hauteur *- t'es vraiment fatigué?
Uruha * enroulant ses bras autour d'Aoi *- pour ça, jamais!^^
Puis il reprit sa bouche.
Aoi- on arrivera en r'tard pour les répèt' de demain!
Uruha- rien à battre! Tant que je suis avec toi, j'm'en fous de reste! Et... mmmh... ooohh...
Sans qu'il s'en rende compte, Aoi avait défait son propre pantalon, et, pendant qu'ils parlaient, il s'était arrangé pour ne faire plus qu'un avec lui. Il s'adapta rapidement à sa cadence, et ils s'endormirent tout de suite après avoir terminé.

Aoi- waouh, s'te chance!
Uruha et lui débarquèrent à deux heures de l'après-midi pour les répétitions, mais personne n'était présent.
Uruha- ... tu vois ça comme une chance, toi? Les autres étaient tellement fatigués qu'ils ne sont pas là, alors qu'ils ont rien fait s'te nuit, eux!! Et nous on s'est bougé le cul pour rien!
Aoi le prit dans ses bras :
- eh, détend-toi, c'est pas grave^^ * frolant son cou de ses lèvres * et puis... y'a un canapé et trois tables ici...
Ruki- même pas la peine d'y penser!
Les deux guitaristes se retournèrent et virent ce dernier, Kai et Reita dans l'embrasure de la porte, entrant à tour de rôle dans la pièce.
Kai- mdr, l'écoutez pas^^ vous avez passé une bonne nuit?
Ruki- les encourrage pas, toi!... bon, il est déjà tard, on est tous crevés... une aprem' décontract, ça vous dit?
Tous acquiécèrent, et quittèrent le local.
Aoi- on aura un de ce boulot demain! Mdr, allé tous chez Ruki!^^
Ruki- ah ouais t'as décidé ça tout seul, toi?

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Ils débarquèrent dans l'appartement du chanteur vingt minutes plus tard; si Aoi avait proposé d'y aller, c'était parce que c'était le plus grand. Ils s'installèrent dans les fauteuils du salon, et Kai demanda au propriétaire s'il avait de quoi faire du pop-corn. Fouillant dans le frigo, reita s'aperçu que le chanteur n'avait presque plus de bière, et descendit à la superette d'en face en acheter. Une fois pop-corn et bière réunis, Aoi alluma la radio; Grief. Ils parlèrent de tout et de rien pendant le reste de la journée. Le soir arrivant, la bière avait totalement disparut, et la seule personne à être encore sensée était Ruki. Aussi, il dut raccompagner Aoi et Uruha chez le brun, avant de s'occuper des deux autres. Mais, en rentrant chez lui, le bassiste et le batteur n'étaient plus dans le salon. Avançant dans le couloir, il faillit tomber : deux t-shirts et un pantalon y avaient été jetés, et Ruki comprit ce qu'il ce passait; il allait devoir dormir sur le canapé, faisant tout son possible pour que ses sanglots ne fassent pas trop de bruit.



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Quand Reita et Kai se réveillèrent le landemain matin, une migraine affreuse leur dévorait le cerveau; mais ils se souvenaient toute fois de ce qu'il s'était passé. Rouges pivoines, et le bassiste se maudissant interieurement, ils rassemblèrent leurs affaires, prirent une aspirine, et le batteur demanda à son compagnon de le ramener chez lui.
Reita revint ensuite dans l'appartement de Ruki, et se planta dans le salon, ne sachant que faire; le chanteur dormait toujours sur le canapé, les dernières canettes de bière par terre, près de lui. Le bassiste alla chercher une couverture, en recouvrit son ami, puis entreprit de ranger tout le bazard qu'il restait, avant de s'en aller.



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Ayant du travail à rattraper, ils se retrouvèrent tous au local de répétition l'après-midi, Ruki en retard. Il débarqua la mine grave, les yeux rougis par les larmes; enfin, quand on pouvait les voir puisque des lunettes de soleil cachaient ses cernes. Il ne parlait pas; ou plutôt, il ne voulait pas parler.
Les répétitions commencèrent, mais s'arrêtèrent très vite à cause du mal de tête général. Jamais Ruki n'accorda un regard à Reita; et celui-ci ne savait que faire.
Une fois la journée tant bien que mal terminée, Ruki parti le premier en coup de vent. Le bassiste commença à désesperer.
Kai- ... tu veux que j'aille lui parler?
Reita- pfff, ça va servir à rien...
Kai- arrêtes, dis pas ça!... bon, 'faut que j'le rattrape!
Ne laissant pas au bassiste le temps de protester, il s'élança dans le couloir et, une fois dehors, courrut jusqu'à la voiture du chanteur et l'empêcha d'y entrer.
Ruki- qu'est-ce que tu m'veux?
Kai- je... attend, s'il te plait, écoute-moi!
Avec un soupir, le plus jeune s'arrêta et fixa son compagnon :
- ... quoi?!
Kai- tu sais très bien de quoi j'veux te parler!...
Ruki- c'est bien pour ça que j'aimerai rentrer!
Le batteur bloqua la portière du véhicule :
- mais on était bourrés, merde à la fin! Tu sais très bien que j'l'aurai jamais fait sinon!
Ruki- ouais, tu dis ça pour me rassurer...
Kai- pas du tout! Et de toute façon, vous êtes fait pour être ensembles, c'est évident!
Ruki- mais biensur!... et puis, rien que le fait de l'imaginer... avec toi...
Kai- ba vas-y, dis aussi qu'chui imbaisable, tant qu't'y es!
Le chanteur l'ignora, et le força à se décaler :
- allé, pousse-toi, chui fatigué.
Et Kai le regarda s'éloigner, incrédule.



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Il revint bredouille dans le local, et Reita comprit à son regard que ses efforts avaient été vaints.
Reita- tu vois... bon allé, j'vais rentrer... j'te raccompagne?
Kai- oui, s'il te plait... bonne nuit les tourtereaux!
Les deux intéressés ne répondirent qu'avec un signe de main, Uruha étant sur les cuisses d'Aoi, sur le canapé, et leur langue trop occupée pour leur faire prononcer quoi que ce soit. Exaspérés, Kai et Reita s'en allèrent sans rien dire.



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Le bassiste venait de s'arrêter devant l'immeuble de son compagnon quand il s'aperçu qu'il n'avait plus d'essence :
- eh merde!...
Kai- ... t'as qu'a dormir chez moi... et demain, on appellera Aoi pour qu'il vienne nous chercher.
Son ami hésita, mais finit par accepter :
- ... ouais, t'as raison, j'me débrouillerai demain pour ma voiture, en plus chui crevé...
Il montèrent dans l'appartement du batteur, et ce dernier indiqua à Reita la deuxième chambre. Ils dînnèrent sans échanger presque aucune parole, puis une fois que le bassiste eut integré sa chambre et refermé la porte, Kai voulut entrer, mais se retint; l'imaginer torse nu lui provoqua un léger frisson. Il lui rappellait... mais qui est-ce qu'il lui rappellait, au juste? Il ne voulut pas y penser. Mais l'image d'un corps parfait lui revint en mémoire, et il se sentit rougit violemment. C'est à ce moment que le bassiste resortit de la chambre :
- bah, qu'est-ce qu'il t'arrive? T'es pas couché?
L'intéressé s'aperçu alors qu'il était resté tout ce temps planté devant la porte.
Kai- euh... je... je réfléchissais, c'est tout...
Voyant son ami rouge pivoine, Reita rougit également.
Kai * à lui-même *- ah non, non, rougit pas! C'est pas parce que chui rouge que chui affolé de toi!... enfin, je crois... nan, mais pense à Ruki, PENSE A RUKI!!
Ne se souvenant plus pourquoi il avait ouvert la porte, Reita la referma d'un coup en souhaitant un vague "bonne nuit" au batteur.



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Un étrange sourir se dessina sur les lèvres d'Aoi quand, le landemain, Kai lui ouvrit. Uruha était évidemment avec lui, et ils étaient main dans la main.
Aoi- alors, alors, qu'est-ce qu'il s'est passé??
S'attendant à ce genre de question de la part du guitariste, Kai croisa les bras en levant les yeux au ciel, puis appella le bassiste et ils s'empressèrent de prendre leurs affaires pour aller en répétitions. Il expliqua toute fois en chemin :
- absolument rien figures-toi! En fait, Reita n'avait plus d'essence donc j'lui ai proposé de rester dormir, en sachant très bien que tu s'rais assez gentil pour venir nous chercher^^
L'intéressé soupira, faussement énervé :
- mais pourquoi est-ce que chui aussi sympa, moi, hein?!
Uruha éclata de rire, et profita du fait que le feu soit rouge pour l'embrasser.
Reita- oh non, c'est bon là!!... réveillez-vous, c'est vert!!
Aoi- ça va, détend-toi!...au fait, en parlant de toi, qu'est-ce qu'il va en dire Ruki de ta "panne d'essence"?
Reita- y'a juste qu'à rien lui dire!
Aoi- ok, ok^^



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Les voir débarquer tous les quatre n'indiqua cependant à Ruki rien de bon, et faible "bonjour" sortit de ses lèvres; que le bassiste revoya le plus gentillement possible.
La journée s'écoula encore sans que ces deux derniers ne s'adressèrent la parole, au grand dam des trois autres; même s'ils avaient tous en tête autre chose que le problème de leurs compagnons. Reita s'en alla en premier (ouais, il a appellé un dépaneur, enfin sa bagnole était ok, quoi) suivit rapidement par Kai, prétextant la visite de potes; mais Ruki n'était pas dupe :
- ils vont se retrouver, c'est sur!
Aoi- ouais, bon, t'es relou, là, t'es complètement parano!
Le chanteur resta figé devant le ton qu'il avait employé; mais Aoi lui fit comprendre qu'il n'était nullement énervé. Uruha, qui avait aussi été surpris, prit la main de son amant pour l'aider à se détendre; ce qu'il fit immédiatement.
Aoi- nan mais s'que j'voulais dire, c'est que s'il avait vraiment menti, et que Reita et lui étaient vraiment ensembles, il ne t'aurait pas courut après l'autre fois pour s'expliquer, ne?
Ruki- ano... ouais, p't'être...
Aoi- bon!... nous, on va s'rentrer^^
Ruki- mmh... bonne soirée...



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Le batteur eut juste le temps de rentrer chez lui et d'y remettre un peu d'ordre que l'on sonna; ils étaient là. Il alla ouvrir et afficha un sourire radieux à ses invités qui entrèrent dans l'appartement affublés du même sourire béat.
Hiroto- hey, comment ça fait trop plais' de t'voir!!^^
Ils s'étreignirent chaleureusement, et Kai enchaîna sur Nao et Saga.
Saga- alors, tu nous a fait la popote?... je blague!^^
Une bonne ambiance s'installa rapidement, et seul Nao parraîssait plus distant. Kai eut alors la même impression, la même vision que la veille, et se remit brusquement à rougir. Pour cacher sa gêne, il regagna la cuisine et ramena à ses amis boissons, gâteaux, petits fours et autres encas. Nao remarqua ce trouble, et même s'il fut la seule personne que Kai ne voulait pas mettre au courant, il devina certaines choses et se sentit lui aussi rougir. (ah ah! Quelles choses? Vous aimeriez bien le savoir hein? Ba 'faudra attendre pour ça! Qu?est-ce que sait Nao?? Qu'est-ce que Kai a dans la tête?? Ah ah!! Mdr)
La soirée se déroula cependant on ne peut mieux, et les quatre amis furent déçus de se séparer le moment venu.


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Aoi- une douche pour décompresser, ça te dit?
Uruha ne prit pas la peine de répondre et entraîna son amant dans la salla de bain. Il s'empessa de lui oter ses vêtements et le fit entrer dans la douche, puis le brun, trop heureux et trop impatient, embrassa son bien-aimé sauvagement. Uruha émit un gémissement lorsqu'il sentit les mains du guitarsite froler son torse et lui enlever son t-shirt; ce qui fit plaisir à ce dernier. Le pantalon et le boxer du plus jeune enfin à terre, les deux guitaristes purent alors constater leur envie mutuelle. Aoi s'empara du membre de son amant, tout en le plaquant contre le mur et en l'embrassant. Dans leur élant, ils ouvrirent l'eau et en furent aspèrgés (en même temps, c'est le but d'une douche!). Uruha se retourna ensuite et plaqua ses bras et ses mains sur le mur; puis, toujours sous l'eau, Aoi entra en lui. Ils s'unirent dans un ensemble de cris.

Alcool... migraine... s'éveiller au côté d'un ami, et rien de plus... pourtant...
Ces rêves recommençaient à hanter notre batteur.

Il crut arriver aux répétitions en avance, mais Ruki et Reita se trouvaient déjà sur les lieux. Enfin, physiquement simplement. Kai ne leur prêta aucune attention : ils étaient assis sur le canapé, Reita sur les cuisses de Ruki, et ils s'embrassaient à en perdre haleine, le bassiste les mains dans le t-shirt de son amant. Le batteur alla s'asseior au siège de son instrument. Perdu dans ses pensées, il n'entendit pas les deux guitaristes arriver; ni Aoi lancer :
- dites-donc, vous! ça va bien là, on en faisait pas autant, nous!^^
Les deux intéressés soupirèrent et Reita se releva :
- nan mais t'en as pas marre de jouer les gros lourds, toi?!
Ruki- ouais, surtout que t'as rien à dire! c'était pas mal, le coup de la guitare, pas vrai Uruchan?^^
Ce dernier rougit, puis prit la main de son amant. Aoi pencha ensuite sa tête sur le côté en regardant le batteur :
- Kai... ça va comme tu veux?
L'intéressé sortit doucement de ses pensées, et fixa le guitariste :
- oui, oui...^^
Le brun devina son sourire forcé, et commença à s'inquéter :
- nan, ça va pas... tu souris comme ça, alors ça va pas!...
Kai répliqua alors d'un ton sec, sans le vouloir :
- ouais, mais j'ai p't'être pas forcément envie de vous en parler non plus!
Tous furent surprit par son ton, et Kai le comprit; aussi, il voulut s'en excuser :
- 'faut pas faire attention à mes sautes d'humeur... chui désolé...

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Personne n'osa l'interroger à nouveau durant toutes les répétitions, et tous rentrèrent fatigués.

Le batteur, chez lui, dormait lorsqu'à une heure du matin, on sonna à sa porte. L'intrut se fit insistant, et Kai dut se lever; puis lui ouvrit. Nao se présenta devant lui, la mine désolée :
- je, euh... ça m'énerve, j'ai trop de trucs dans la tête, en fait... on peut discuter, s'il te plait?
Kai- euh... oui, biensur...
Il ouvrit la porte pour le laisser entrer et tous deux se dirigèrent dans la salon.

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Ils s'étaient tous mis d'accord : le jour suivant était un jour de repos. Alors que les deux guitaristes avaient décidés de prendre un peu de bon temps et de se faire une journée détente - promenade et pic-nic - Reita et Ruki avaient autre chose en tête : journée cassage de cul! Aussi, ces deux derniers prirent conscience en riant qu'ils ne pourraient sûrement plus marcher à la fin de la journée.

Aoi et Uruha trouvèrent un parc isolé, où personne ne semblait s'attarder plus d'une demie-heure; ils ne comprirent pas pourquoi : les arbres étaient en fleurs, le lac qui le bordait était calme, et le soleil radieux. Il s'installèrent à côté du lac et étallèrent une nappe sur la peulouse. Comble du bonheur pour nos deux tourtereaux : Aoi avait cuisiné! Et oui, il en était capable!
Après avoir dégusté ce festin, le brun fit mine de se laver les mains, et envoya de l'eau sur son compagnon.
* grosse bataille * Résultat des courses : Aoi se retrouva à califourchon sur son amant; et ce n'était pas pour lui déplaire. Il se pencha pour l'embrasser, tout en glissant ses mains sous son t-shirt.
Uruha- chéri.... pas ici... tout le monde peut nous voir...
L'intéressé fit glisser sa main sur son entre-jambes et sourit :
- j'en connais un qui n'est pas de ton avis...
Uruha- Aoi...
Aoi- ...oui?
Le brun avait insinué ses mains dans le boxer de son amant, et celui-ci commençait à gémir.
Uruha- qu'est-ce que... j'ai dit...
Aoi- t'inquiète, koibito, y'a personne^^....
Et, quelques minutes plus tard, le blond avait perdu toute notion du temps, et ne se plaignait plus de la même façon, sous la divine expertise de son compagnon.

... Pas d'alcool, cette fois... mais la migraine persistait... le batteur sa tourna et se retourna dans son lit... lui seul l'occupait... un doux souvenir lui revint en mémoire, mais il lui sembla que cela n'était qu'un rêve... comme toujours... un bruit lui parvint de la cuisine, et, comprenant de quoi (ou plutôt de qui) cela provenait, il se mit à pleurer de joie. (allez savoir pourquoi, mais je faisais pareil en écrivant ces lignes...)


QUELQUES HEURES PLUS TÔT :

Installé dans un des fauteuils du salon, Nao regardait Kai sans plus savoir quoi dire. Cependant, il n'était pas venu pour rien. Il tenta donc de s'exprimer :
- euh... tu sais, j'ai beaucoup réfléchi ces temps-ci...
Le brun le regardait sans montrer le moindre besoin de parler. Nao poursuivit donc, sans vraiment savoir où cela allait le mener :
- Au fait... merci d'être venu hier, pour mes répèt'...
Kai- je suppose que t'es pas v'nu sonner cher moi à une heure du mat' pour me parler de tes répèt'...
Nao rougit sous son regard, puis balbutia :
- je... non... c'est vrai... excuse-moi...
Kai- nan, désolé, c'est pas grave...
Tous deux se fixèrent en silence, n'ausant plus dire un seul mot. Le brun brisa ce silence pesant en premier :
Kai- ce... cette nuit-là... tu crois que... si on avait pas bu?...
Nao détourna le regard :
- ... je sais pas... mais même soft, ça ne m'aurait pas déplu...
Ils rougirent encore plus, ne sachant plus où se mettre.
Kai- moi non plus... et très franchement, je croyais que tu m'en voulais d'être partis comme un voleur le landemain...
Nao- moi??... t'en vouloir???... c'est plutôt moi qui avait peur que tu m'en veuilles pour ce qu'il s'est passé!!
Kai- sincèrement, j'vois pas trop comment j'pourrais t'en vouloir!!...
Doucement, le blond s'était rapproché de lui, et fixait timidement ses lèvres.
Nao- alors en fait... on pensait tous les deux s'en vouloir pour rien... j'crois qu'on a pas mal de choses à rattraper... qu'est-ce que t'en dis?
Leurs lèvres se rapprochaient lentement, se cherchant timidement.
Kai- j'en dis que...
Il ne put finir sa phrase : ils s'étaient enfin trouvés. Timidement, Nao posa sa main sur la joue de son compagnon, et sentit sa langue caresser la sienne. Ce doux baiser sembla durer une éternité; Kai y mit cependant fin au bout d'un moment :
- c'est marrant, mais d'un coup j'ai plus envie de dormir...
Nao- moi non plus...
Avec un sourir malicieux, il s'assit à califourchon sur le brun, et passa une main derrière sa nuque pour rapprocher sa tête et reprendre le baiser; ce à quoi Kai se plia tout de suite. Il se leva, les jambes de Nao accrochées à ses hanches, et se dirigea vers la chambre, où il allongea le blond sur le lit déjà deffait. S'étallant de tout son long sur lui, il fit remonter son t-shrit sans plus attendre, puis descendit sa tête pour parsemer son torse de baisers et le "torturer" de sa langue habille, sous le commencement des ses gémissements. Alternant caresses et baisers sur ce torse parfait qui lui appartiendrait rapidement, ses mains s'activèrent plus bas et commencèrent à deffaire son pantalon. Sentant à présent les lèvres et la langue ainsi que le souffle chaud du brun sur son membre, Nao ne put retenir des cris de satisfaction. Il se cambra maintes fois sous la bouche et les caresses expertes de son compagnon, qui semblait ne pas en avoir finit avec lui, et rattrapait le temps qu'ils avaient perdu, pour son plus grand plaisir. Plongeant dans un plaisir infini, il laissa errer ses mains dans les cheveux de Kai, le priant de ne pas arrêter par de longs râles. Le brun laissa le temps à son compagnon de revenir du gouffre de l'extase, avant de lentenment le retourner et enlever son propre pantalon, alors que Nao lui enlevait son t-shirt et commençait à le caresser à son tour. Pressant son torse contre le dos du blond, Kai vint lui titiller son oreille par derrière, puis son cou, et traça de son index la courbe de son dos, descendant lentement pour venir aggriper fermement ses hanches et enfin entrer en lui.



Nao- eh beh qu'est-ce qu'il t'arrive?
Kai- je... chui tellement heureux... je sais pas, ça coulle tout seul!
Le blond sourit et essuya les larmes de son amant. Celui-ci l'attrapa par le bras et le fit tomber sur lui.
Kai- ... pourquoi t'es partis? >< !!
Nao- beh j'avais faim moi, tu m'as complètement crevé s'te nuit!!
Kai- tu t'en plainds, peut-être?
Nao le serra dans ses bras, l'embrassa et lui lança un regard malicieux :
- absolument pas!^^
Kai- tant mieux, parce que j'ai pas du tout l'intension de t'épargner ce matin aussi!
Nao fronça les sourcils, puis se dégagea des bras du brun et monta à califourchon sur lui, pressant une certaine parite de son anatomie contre la sienne.
- ah non, cette fois, c'est à mon tour!
Puis il se baissa pour l'embrasser, tout en caressant son torse déjà nu. Ils avaient, de toute évidence, l'intension de prolonger cette merveilleuse nuit.

Aoi- euh... Kai? Tu suis?
Kai- ... de quoi?...
Le batteur regardait le brun d'un air absent.
Aoi- on peut faire une pause, tu sais, si t'arrives pas à suivre...
Le plus jeune avait en effet tendance à sauter des temps et à fixer son regard dans le vide, cet après-midi-là. Une pause était donc la bienvenue. Ils se séparèrent tous de leur instrument, puis allèrent prendre un café; et fumer une cigarette, par la même occasion. Ruki, l'air innocent * il venait de mettre une main à Reita * se tourna vers Kai et lui lança, la bouche pleine de gâteau au chocolat :
- mmh, au fait, il arrive quand, Nao?
A cette appellation, le batteur le regarda, les joues roses. Il leur avait effectivement dit que le blond viendrait les voir répéter dans l'après-midi; aucun des membres du groupe n'était cependant au courant que les deux batteurs étaient amants. Comme Ruki s'empifrait, Reita attrapa une minie tarte aux fraises et s'approcha de son bien-aimé :
- ouvre!
Le chanteur s'exécuta tout de suite, et Reita lui fourra le gâteau dans la bouche. Le plus jeune perdit le sourire en se rendant compte qu'il avait accepté cette nourriture sans chercher à savoir ce que c'était, et le regrettait maintenant. Il plaqua ses deux mains sur sa bouche et courrut vers les toilettes dans le but de tout recracher, sous les éclats de rire de tous les autres, y comprit de Kai. Il ingurgita en revenant deux parts de gâteaux au chocolat. Toujours le sourire aux lèvres, Reita s'approcha de son amant qui boudait et l'embrassa.
Reita * après pas mal de minutes *- mmh, t'as un goût de chocolat...
Ruki * rougit *- Baka...
Mais alors que le bassiste plaquait son amant contre lui, les mains sur ses fesses, et le r'embrassait à en perdre haleine, un petit coup timide retentit contre la porte du local : Nao arrived!!! Les deux blonds stoppèrent à contre coeur ce qu'ils étaient en train de faire et accueillirent avec Aoi, Uruha, et surtout Kai, le nouveau venu. Le visage des deux batteurs s'illuminèrent dès qu'ils se virent, ce qui n'échappa à aucun des trois autres.
Aoi- ah ba Nao, tu tombes bien!^^
Et devant le regard interrogatif de ce dernier, il expliqua :
- Kai est, euh... dans la lune, du coup, il arrive pas à suivre les répèt'... tu peux l'aider?
Nao * rougit *- euh, oui, bien sur!^^"
Uruha- mais dis-moi, Kaiounet, comment ça se fait que t'assures pas, aujourd'hui?
* pétage de gueule général (sauf Nao) ==> "Kaiounet" *
Aoi se jeta sur son amant, le torturant de chatouilles et de "d'où tu l'appelles "Kaiounet" toi?!?!".
Kai- ^^"... en fait, chui juste fatigué...
Uruha- oooh, ça explique tout alors!^^
Et le guitariste repartit dans un incompréhensible fou-rire.
Uruha- Nao, franchement, ai pitié de lui! 'faut qu'il bosse, laisse-le dormir! XDDDD
Les deux batteurs le regardèrent, rouges, l'air incrédules.
Uruha * reprenant son sérieux *- nan mais vous croyez p't'être qu'on avait rien r'marqué?
Gênés, ils se regardèrent et sourirent.

Les répétitions furent encore plus joyeuses après cela. Nao, désolé de s'imposer au groupe, était toujours rouge pivoine lorsque Kai lui prenait la main ou voulait l'embrasser, et le brun se sentit obligé d'intervenir :
Kai- nan mais j't'explique un truc... regarde-les, les quatre zigottos...
Nao s'exécuta : Reita avait à nouveau ses mains sur les fesses de Ruki, et Aoi et Uruha apprenaient de nouveaux accords, leur langue dans la bouche de l'autre.
Kai- donc tu vois, ils sont ensembles, et ils se gênent pas pour le montrer...^^ donc t'en fais pas, ils s'en foutent que je t'embrasse!
Nao sourit alors et s'assit à califourchon sur les cuisses de son amant (sur le canapé), passa ses bras autour de sa nuque et l'embrassa, trop joyeux de pouvoir le faire sans se cacher.

Des rayons de soleil commençaient à se faufiller dans la chambre, à travers les vollets et les rideaux, et venaient caresser les meches blondes du guitariste, leur donnant un côté doré; il dormait toujours. Le brun, en revanche, était réveillé depuis un bon moment, et ne trouva rien de mieux à faire que d'admirer la beauté innégalable et parfaite de son amant. Il n'osait pas bouger, par peur de le réveiller : Uruha avait un bras et sa tête posés sur le torse du brun, et souriait d'un sourire innocent, angélique, un sourire à croquer. Mais au moment où Aoi partait dans une longue réflexion, se demandant quel Dieu il avait bien pu invoquer pour avoir une telle chance d'être l'amant d'une si belle créature, cette créature en question soupira faiblement en ramenant sa main vers sa bouche, et ouvrit très lentement les yeux. Il redressa sa tête et adressa à son amant un sourire à faire fondre tous les hommes sur Terre. Ne pouvant se contenir plus longtemps, Aoi prit son menton entre deux doigts et s'avança pour l'embrasser tendrement.
Aoi- bonjour, toi^^... bien dormis? pas trop fatigué?
L'intéressé prit le temps de s'étirer d'une manière plus qu'aguicheuse avant de répondre.
Uruha- tu parles, pervers, va!!
Aoi se pencha alors sur le corps nu de son amant, et fit glisser sa main sur son torse, de plus en plus bas, jusqu'à atteindre son membre déjà douloureusement tendu sous la lourde couette.
Aoi- et après c'est moi le pervers... tu t'en plainds, peut-être?
Uruha * regard choqué *- ... jamais j'm'men plaindrai!!
Et sur ces mots, il appuya sur la nuque du brun pour l'inciter à l'embrasser; ce qu'il fit tout de suite. Aoi se colla étroitement à son amant et passa son autre main le long de ses hanches, le caressant d'une si divine manière que le blond commença à gémir. Il quitta sa bouche pour aller marquer son cou de traces violacées, puis descendre sur son torse titiller deux petits bouts de chair durcis et le faire se cambrer sous une miriade de baisers, puis arriver à un endroit particulier de son anatomie qu'il tenait dans une main quelques minutes plus tôt. Le plus jeune ne contenait, à ce stade, évidemment plus ses cris, et laissait son corps agir comme bon lui semblait sous les bons soins de son amant. Le brun engouffrait et ré-engouffrait ( ça se dit? XD ) le membre de son bien-aimé à chaque seconde, et se déléctait des râles de satisfaction que celui-ci laissait échapper. Et plus il continuait, plus le blond sombrait peu à peu dans le gouffre de l'extase; il lui fit atteindre le pic ultime. Lentement, Uruha se laissa aller dans un plaisir infinit, et permis au brun d'introduire un doigt dans son intimité, histoire de l'habituer à sa présence, ce dont, en fait, il n'avait nullement besoin. Mais ne pouvant l'en empêcher, et surtout, ne voulant l'en empêcher, il le laissa y glisser un deuxième doigt. Il se cambra quand, ayant retiré ses doigts, Aoi le prénétra enfin. Les deux amants eurent un grognement d'inconfort, tout d'abord, cherchant leur position; puis cela se remplaça par des cris de joie, chacun s'adaptant à la cadence de l'autre. Jamais Uruha n'avait eu pareil amant et ne pouvait, sur le moment, rien faire d'autre que bénir les Dieux - et Aoi siouplait - de lui donner autant de plaisir. Ils auraient pu passer des heures ainsi, mais le brun se vida et, lentement, se retira et se laissa tomber sur le lit, aux côtés de son amant tout aussi essouflé que lui. Le blond bougea au bout d'un moment et vint se reposer sur le torse de son compagnon.
Uruha- je... j't'ai déjà dit que j't'aimais?
Aoi * l'embrasse *- oui, koibito... mais j'me lasserai jamais de l'entendre....

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Saga- SALUT TOUT LE MONDE, DESOLE DE DERANGER MAIS ON A UN SUPER BIG PROBLEME !!!!!!
Ruki, Aoi, Uruha, Reita, Kai et Nao se tournèrent vers la porte que le bassiste a envoyé valser lors de son arrivée fracassante.
Saga * la remettant en place *- euh, ouais, gomen ^^"
Nao- bah qu'est-ce qu'il se passe?
Saga* jette un regard mauvais à Kai *- ah oui, Nao, c'est toi que j'voulais voir...
Kai- ba assis toi, au moins ^^
Saga- pas l'temps, désolé mais on r'part tout de suite... Nao y'a... y'a Hiro, il... il a fait une "crise" et, euh... ben il faudrait qu'tu viennes... il a foutu tout ton apart' en l'air...

Nao fixait son compagnon comme s'il refusait de comprendre.
Kai- ... quoi? mais pourquoi il aurait fait ça??
Saga- excuse-moi mais c'est à Nao que je m'adresse.
Le batteur leva les sourcils, abasourdit par l'agressivité de Saga. Celui-ci tira le blond par le bras et l'emmena dans le couloir pour ne pas que les autres l'entendent.
Saga * une fois qu'ils ne peuvent plus les entendre *- Nao, tu devrais t'en douter, non?
Nao- ... oui, je le sais... mais tu sais très bien que j'peux rien y faire!
Saga- ... rien y faire?!? Mais est-ce que tu lui as au moins laissé sa chance? rien qu'une fois?
Nao- je... non, c'est vrai... mais tu voulais que j'fasse quoi? prétendre à un amour? ça n'aurait produit que plus de souffrance pour lui !!
Le bassiste soupira, s'adossa au mur et mit un temps avant de repondre :
Saga- écoute, il t'aime à en crever... j'l'ai pas dit d'vant les autres mais il est a l'hopital, il s'est ouvert les veines...
Nao- ... QUOI ?!?!

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Kai entendit un bruit et se décolla du mur auquel il s'était adossé pour écouter ce que Saga disait. Nao débarqua en trombe dans le local, récupéra sa veste avant d'embrasser son amant et de lancer :
Nao- excuse-moi koibito, 'faut qu'j'y aille... j't'appelle?
Kai- euh... oui, bien sur!... tu veux pas que j't'accompagne?
Nao- pas la peine!!... t'inquiète pas, j'te donnerai des nouvelles!... allé, salut tout l'monde!
Tous- 'lut!

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En arrivant dans la chambre d'hopital où Hiroto était installé, Nao ne put retenir une grimace, et remarqua l'air triste et coléreux de Saga. Hiro ( ouais j'en ai marre de dire tout le temps HI-RO-TO !! XD ) donc comme je le disais, Hiro, allongé, avait la tête tournée vers la fenêtre, à l'opposé de la porte, et regardait dehors. Nao et Saga n'osaient plus bouger, par peur de le déranger. Ils furent donc surpris lorsque, n'ayant eux-même pas annoncé leur arrivée, Hiro prit la parole :
Hiro- ... Shou et Tora sont partis il y a dix minutes... c'est moi qui leur ai dit de partir... je vais bien...
Nao retint un rire sarcastic, à la vue des bandages qui entouraient l'integralité des avants-bras du jeune guitariste. Mais Saga semblait avoir pensé à la même chose. Aussi, il se décida à bouger : il contourna le lit et s'assis - sur une chaise - face à Hiro (il avait toujours la tête vers la fenêtre).
Saga- non tu ne vas pas bien!... attends, pas mentalement, hein, c'est pas s'que j'veux dire, mais regarde-toi!!
Hiro- la raison de ça, justement, tu la connais aussi bien que moi...
Nao- si vous pouviez éviter vos insinuations sur moi pendant que chui là, ça m'arrangerai...
Saga donna un coup de pied dans la table de nuit et sortit de la chambre. Nao le suivit du regard, puis constatant qu'Hiro ne réagissait toujours pas, il rejoignit le bassiste dans le couloir.
Saga * chuchottant de son mieux *- quand j'le vois dans c't'état, ça m'rend dingue!... t'aurais pas pu lui éviter ça?!
Nao * soupir *- tu sais que non!...
Des larmes de rage commençaient à perler dans les yeux du plus jeune; et Nao afficha un sourire en coin.
Nao- ... en fait... si t'es si en colère... c'est tout simplement parce que t'es amoureux de lui!
Saga- oh bravo monsieur je pousse mes potes à se suicider!!
Nao- et il le sait?
Saga- nan...
Nao- ... et après tu me critiques?!? et tu m'engueules?!
Saga * cognant contre le mur *- oui, j't'engueule!! j't'engueule parce que... parce que...
Ses larmes s'étaient mises à couler, et il ne fit rien pour les arrêter. Il tapa du poing contre le mur, y posa son front, et laissa libre cour à son chagrin. Nao vint entourer ses épaules de ses bras.
Nao- hé... hé... vas-y, laisse-toi aller...
Saga- ... t'imagines pas... la peur que j'ai eu... quand on m'a apprit qu'il avait tenté... et surtout voulu... se suicider... et... et toi... toi...
Ses pleurs redoublèrent; il écarta le batteur.
Saga- ... toi... c'est entièrement ta faute!!
Il donna un violent coup dans le vide pour empêcher son compagnon d'approcher, et quitta l'établissement le plus vite possible. Nao soupira, tenta de repousser un mal de crâne imminent, et entra de nouveau dans la chambre; Hiro s'était endormis. Lentement, il progressa jusque devant la fenêtre, et s'assis sur la chaise que le bassiste avait occupé quelques minutes plus tôt. Il soupira discrètement ( ouais, il fait que ça XD ) puis posa une main sur celle du plus jeune. Il fixa son visage d'ange, puis baissa la tête et murmura, de fines larmes commençant à couler :
Nao- je... je suis vraiment désolé Hiro... je... je suis incapable de répondre à tes sentiments... je... j'aime Kai... pardonne-moi, s'il te plait...
Mais le guitariste dormait. Aussi, Nao se leva et déposa le baiser le plus fraternel qui soit sur ses lèvres. Puis, au moment de sortir de la chambre, il se retourna et le regarda une dernière fois.
Nao- Hiro... gomen... gomen nasai...
Il prit soin alors de refermer la porte sans faire le moindre bruit.



Hiro ouvrit les yeux pour laisser ses larmes couler comme bon leur semblaient; mais Nao était déjà loin...