OS : dialogue

Un de mes premiers OS ^^ Donnez-moi votre avis

[/center]Dialogue

Allez, raconte-moi. Dis-moi comment ça c’est passé.
… C’était un jour de printemps, à mon cours de guitare…
Ma guitare en main, je pinçais doucement ses cordes, elle laissait échapper des sons mélodieux, j’inspire cette sensation enivrante. Il sonne, il est 18h, mon cours commence. Les autres apprentis musiciens entrèrent dans la petite et vieille classe, s’asseyant chacun à leur place respective. Sur un banc habituellement vide, je vis une nouvelle tête. Un jeune homme, beau, visiblement pas très sûr de lui, et SEUL. Je ne peux pas l’expliquer, mais il m’a tout de suite plut. Son visage est assez fin, mais a une expression dure. Des cheveux noirs mis-long. Il avait laissé son uniforme de notre athénée. L’arrivée du prof m’obligea à détourner le regard. Je me sentais distrait et même un peu hésitant. J’écoutais mais n’osais pas jouer de mon instrument, j’avais peur de faire des fausses notes. Mon professeur devait le remarquer, il me fixait, l’air interrogateur. Il regarda ensuite le nouveau. Lui fit signe que c’était très bien. En effet, la musique était… savoureuse. Il jouait divinement bien, il semblait s’être déconnecté du monde, il titillait les cordes avec une extrême précision. Il est beau. A la fin de sa musique, il releva la tête, il me regarde. Je sentis mon visage s’enflammer.
C’est très bien Melvyn tu nous montre une belle prestation malgré que tu sois le « petit nouveau ». Disait notre vieux prof souriant.
Melvyn ne répondit pas, il se contenta d’esquisser un petit sourire mystérieux. Il observa les notes au tableau, et tenta de les reproduire comme la plupart des autres élèves. Je faisais l’exception pour la première fois. Monsieur Lanote s’approcha de moi.
Tu me sembles ailleurs aujourd’hui Alex… Dit-il
Excusez-moi monsieur. C’est que… je ne… me sens pas disposé à jouer aujourd’hui. Ce fut une excuse bidon, mais mon prof me fait confiance. Cela fait longtemps que je passe mes soirées du vendredi ici.
Monsieur Lanote se dirigea près d’un habitué l’appelant pour poser une éventuelle question. Melvyn me regardait encore, je n’osais plus bouger, je fixais ma guitare nerveusement. Sans savoir pourquoi, je me mis à jouer un air romantique. Monsieur Lanote sourit, Melvyn continue de me détailler. Mais la sonnerie de fin de cours interrompit ma complainte. Je rangeais mes affaires et sortit de la classe. Je ne voulais pas rentrer chez moi tout de suite. Je voulais voir une dernière fois Melvyn. J’attendis sur un banc. Il sortit du bâtiment et m’aperçu à l’attendre. Je fus pris d’une sorte de paralysie et le regardais fixement s’avancer vers moi. Il prit place à côté de moi, sans rien dire. Le silence était pesant et mon cœur battait la chamade. Il tourna la tête, et me saisi le visage de ses mains. Et doucement il m’embrassa. Je me sentais partir dans un autre monde au contact de ses lèvres. Sa langue vint chercher la mienne et je soupirai de satisfaction. Une fois l’échange terminé, il me prit par la main et m’incita à me lever. On retourna de nouveau dans l’école et me conduisit dans une salle adjacente à notre classe, la pièce où en rangeait toute sorte d’instruments pour le cours de musique. Il ferma la porte et m’adressa un grand sourire qui me fit fondre sur place. On recommença à s’embrasser comme des fous. Entre deux baisers il dit :
Ca te dit de le faire ici ? Je piquai un fard, mais je ne pouvais pas nier que j’en avais envie.
Oui… Mais je ne l’ai jamais fait avant.
J’irai doucement. Il farfouilla dans sa poche…
Une chance que j’ai toujours un préservatif sur moi. Dit-il en rigolant. Je souris et pris d’une envie irrésistible, j’enlevai mon t-shirt sous le regard gourmand de Melvyn. Il caressa mon torse, puis vint pincer mes tétons comme il le faisait sur ces cordes de guitare, je ne pus retenir un gémissement. Je posai ma main sur ma bouche, effrayé à l’idée que l’on puisse nous entendre.
On est rien que tout les deux, que toi et moi. Il retira ma main et me l’embrassa.
On continuait à se déshabiller mutuellement jusqu’au moment où on se retrouva tout les 2 en boxers. Je ne pouvais m’empêcher de laisser vagabonder mon regard sur cette grosseur bien visible au niveau de son entre-jambe, il me regardait lui aussi. Il dégagea un bureau de tout son matériel superflu et me fis signe de venir.
-Installe-toi.
J’opérai et m’asseyais sur le bureau, entrouvrant les jambes, il se plaça entre, les yeux brillant d’excitation. Il descendit son boxer, laissant montrer son sexe fièrement dressé. Je rougis, et posai délicatement ma main dessus, commençais des mouvements de va et vient.
Hmmmm
Melvyn ferma les yeux et pencha la tête vers l’arrière. Après quelques minutes il me mit complètement nu à son tour. Il lécha ma verge, mordillant doucement mon gland.
Ahhh Melyn. Il sourit.
Tu es si excitant Alex.
Il me tendit ses doigts, je les suçais avidement, imitant la fellation. Melvyn avait un souffle rauque et semblait ne plus en pouvoir. Il écarta mes jambes, et inséra un doigt dans mon intimité.
Ah !
Je t’ai fais mal ?
Non c’est juste bizarre. Comme rassuré il continua de bouger en moi.
Je commençais à ressentir du plaisir. Mon bas ventre chauffait. Il entra un deuxième, puis un troisième.
Alex, j’en peux plus. Il enfila précipitamment le préservatif et me pénétra d’un coup sec.
Ahhhh. Je grimaçais de douleur, tandis que lui avait les yeux mi-clos et semblait en état d’extase. Doucement il entama les premiers mouvements. La douleur de la première fois laissa sa place pour le plaisir.
Han… Haa… Melvyn…
Il gémissait à chaque coup de reins. Il en donna un dernier plus fort et plus profond.
-Haaa… On cria tout les deux. On s’embrassa. Il se retira et jeta le préservatif remplit de sa semence. Je venais d’avoir la plus belle des premières fois…
- On se reverra ?
- Chaque vendredi, après le cours de musique. Il me sourit, et me serra contre lui…

Et c’est ce qu’on fit. Chaque vendredi soir, on se retrouvait pour faire l’amour.
Houa. Qu’elle histoire. J’espère que j’en vivrai une aussi belle…
Peut-être à ton cours de natation. Dis-je en riant. Il éclata de rire lui aussi. Bon, c’est l’heure de mon cours de guitare. On se sourit encore une fois et je partis vers mon cours préféré. Prêt à vivre une nouvelle fois une douce mélodie d’amour.